Renatio et Gloriam, second test.
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Renatio et Gloriam, second test.
Après avoir fait un premier test de la règle il y a plusieurs semaines pour dégrossir, nous voilà de retour pour un nouvel affrontements, même sujet (1515), et avec des listes un peu plus travaillées.
Et tout d'abord honneur à mon partenaire de jeu, le grand Saint Bernard, descendu de ses montagnes suisses par le sans faux col du même nom, et venu prendre des couleurs à côté d'un petit village dont tout le monde a oublié le nom (ou presque), Marignan, en Italie, je précise, et non pas à Marseille...
De mémoire, sont armée suisse est composée comme suit :
4 généraux professionnels, 1 talentueux et 3 médiocres.
4 keil, 3 supérieur et 1 average.
2 unités de hallebardiers supérieurs
2 unités d'arquebusiers average
1 unité de chevaliers average.
Et c'est tout.
Côté français, 4 généraux aussi, mais instinctifs, 1 talentueux aussi, et 3 compétants.
2 unités de chevaliers supérieurs
1 unité d'archer monté sans arc (si si)
1 unité montée d'argoulet
1 unité montée de stradiots
2 keil allemand dont 1 supérieur
1 unité d'hallebardier supérieur
2 unités d'archers mauvais
1 unité d'artillerie moyenne à 3 pièces.
Et donc :
Les français sont à droite, et les suisses à gauche.
La tactique française, cavalerie aux ailes, et l'infanterie /artillerie au centre, le but, le centre doit tenir, et la cavalerie est là pour servir de pince (à qui l'on donnera bien plus tard le nom de Machecoul, restée célèbre dans l'histoire de la seconde guerre mondiale).
Côté Suisse, la tactique est beaucoup plus complexe, je fonce, c'est ce qu'ils savent faire de mieux, puisqu'ils ont un bonus au mouvement.
Le terrain est légèrement bouché chez les suisses avec au premier plan un champ clos, et juste derrière, un marais, ce qui ne va pas faciliter la sortie.
Les français vu de plus près.
Et nos voisins suisses.
Et c'est parti, sur l'aile gauche (par rapport aux français), la cavalerie française va chercher des noises aux italo-suisses, et ça manœuvre, à qui va prendre le dessus sur l'autre.
Sur l'aile droite, après une très belle manœuvre de la cavalerie française, mon adversaire est pris en défaut. Miam-miam, la partie débute plutôt bien pour le français, si le centre tient suffisamment, cela fera un beau sandwich au keil suisse.
Au centre, les Suisses arrivent à grands pas, rien ne les ralenti (sauf le terrain), et surtout pas les tirs d'artillerie.
Retour sur l'aile gauche, après une très belle manœuvre, je me retrouve là aussi sur le flanc de mon adversaire, ça va être la fête.
Au centre, les Suisses cognent, mais ça tient bien.
Sur l'aile droite je charge avec de bons avantages partout, mais les pertes ne sont pas à la hauteur...
Revenons à notre aile gauche, trois tours de suite à attendre une carte de couleur pour pouvoir changer avec ma cavalerie de flanc, j'ai bien fait des tirs en attendant, mais qui n'ont rien donné (et oui, les tireurs n'ont pas de charge automatique). Il ne se passera finalement plus rien sur cette aile, la charge de flanc qui finira par ce faire, n'apportera rien de plus...
Au centre, ça craque sur le côté gauche deux TUGs exploses rapidement, le keil suisse terminera sur le camp.
Sur l'aile droite, un dernier keil va finir par tomber sur le flanc de ma cavalerie, qui va exploser à l'impact. Ce satané TUG d'arquebusier ne veut pas mourir, mais je finirai par l'avoir à la phase de mêlée.
Les lanskenets au centre de la table finiront hachés par les piquiers suisses.
Sur l'aile droite, une charge suicide sur l'arrière du keil pour tenter de stopper sa progression, l'artillerie en profite pour tirer dessus et faire quelques pertes.
Juste en dessous, les hallebardiers suisses vont faire un sort rapide aux archers français de mauvaise qualité en deux coups de cuillère à pot.
Sur l'aile gauche une dernière image de la charge de flanc.
Vous vous imaginez bien que la bataille a tournée largement à l'avantage des Suisses. 15/2. Pour la prochaine, on attaque la guerre de 30 ans. Mais je l'aurais un jour, je l'aurais...
Denis
Et tout d'abord honneur à mon partenaire de jeu, le grand Saint Bernard, descendu de ses montagnes suisses par le sans faux col du même nom, et venu prendre des couleurs à côté d'un petit village dont tout le monde a oublié le nom (ou presque), Marignan, en Italie, je précise, et non pas à Marseille...
De mémoire, sont armée suisse est composée comme suit :
4 généraux professionnels, 1 talentueux et 3 médiocres.
4 keil, 3 supérieur et 1 average.
2 unités de hallebardiers supérieurs
2 unités d'arquebusiers average
1 unité de chevaliers average.
Et c'est tout.
Côté français, 4 généraux aussi, mais instinctifs, 1 talentueux aussi, et 3 compétants.
2 unités de chevaliers supérieurs
1 unité d'archer monté sans arc (si si)
1 unité montée d'argoulet
1 unité montée de stradiots
2 keil allemand dont 1 supérieur
1 unité d'hallebardier supérieur
2 unités d'archers mauvais
1 unité d'artillerie moyenne à 3 pièces.
Et donc :
Les français sont à droite, et les suisses à gauche.
La tactique française, cavalerie aux ailes, et l'infanterie /artillerie au centre, le but, le centre doit tenir, et la cavalerie est là pour servir de pince (à qui l'on donnera bien plus tard le nom de Machecoul, restée célèbre dans l'histoire de la seconde guerre mondiale).
Côté Suisse, la tactique est beaucoup plus complexe, je fonce, c'est ce qu'ils savent faire de mieux, puisqu'ils ont un bonus au mouvement.
Le terrain est légèrement bouché chez les suisses avec au premier plan un champ clos, et juste derrière, un marais, ce qui ne va pas faciliter la sortie.
Les français vu de plus près.
Et nos voisins suisses.
Et c'est parti, sur l'aile gauche (par rapport aux français), la cavalerie française va chercher des noises aux italo-suisses, et ça manœuvre, à qui va prendre le dessus sur l'autre.
Sur l'aile droite, après une très belle manœuvre de la cavalerie française, mon adversaire est pris en défaut. Miam-miam, la partie débute plutôt bien pour le français, si le centre tient suffisamment, cela fera un beau sandwich au keil suisse.
Au centre, les Suisses arrivent à grands pas, rien ne les ralenti (sauf le terrain), et surtout pas les tirs d'artillerie.
Retour sur l'aile gauche, après une très belle manœuvre, je me retrouve là aussi sur le flanc de mon adversaire, ça va être la fête.
Au centre, les Suisses cognent, mais ça tient bien.
Sur l'aile droite je charge avec de bons avantages partout, mais les pertes ne sont pas à la hauteur...
Revenons à notre aile gauche, trois tours de suite à attendre une carte de couleur pour pouvoir changer avec ma cavalerie de flanc, j'ai bien fait des tirs en attendant, mais qui n'ont rien donné (et oui, les tireurs n'ont pas de charge automatique). Il ne se passera finalement plus rien sur cette aile, la charge de flanc qui finira par ce faire, n'apportera rien de plus...
Au centre, ça craque sur le côté gauche deux TUGs exploses rapidement, le keil suisse terminera sur le camp.
Sur l'aile droite, un dernier keil va finir par tomber sur le flanc de ma cavalerie, qui va exploser à l'impact. Ce satané TUG d'arquebusier ne veut pas mourir, mais je finirai par l'avoir à la phase de mêlée.
Les lanskenets au centre de la table finiront hachés par les piquiers suisses.
Sur l'aile droite, une charge suicide sur l'arrière du keil pour tenter de stopper sa progression, l'artillerie en profite pour tirer dessus et faire quelques pertes.
Juste en dessous, les hallebardiers suisses vont faire un sort rapide aux archers français de mauvaise qualité en deux coups de cuillère à pot.
Sur l'aile gauche une dernière image de la charge de flanc.
Vous vous imaginez bien que la bataille a tournée largement à l'avantage des Suisses. 15/2. Pour la prochaine, on attaque la guerre de 30 ans. Mais je l'aurais un jour, je l'aurais...
Denis
Dernière édition par Denis le Jeu 11 Fév - 19:26, édité 2 fois
Re: Renatio et Gloriam, second test.
En résumé j'ai eu beaucoup de chance à l'inverse de Denis
A noter que les kiels sont très long à détruire (12 bases avec besoin de faire 3 touches pour enlever une base...) et qu'ils sont pénalisés pour se déplacer sur les ailes.
Cela donc l'impression d'avoir 2 batailles en 1 :
- le centre où on trouve les grosses unités (keil, tercios, ...) pour lequel prendre l'ascendant prend souvent beaucoup de temps vu la résistance des unités
- les ailes où on trouve de plus petites unités dont bien sûr la cavalerie maintenant systématiquement en 4 bases
A noter que les kiels sont très long à détruire (12 bases avec besoin de faire 3 touches pour enlever une base...) et qu'ils sont pénalisés pour se déplacer sur les ailes.
Cela donc l'impression d'avoir 2 batailles en 1 :
- le centre où on trouve les grosses unités (keil, tercios, ...) pour lequel prendre l'ascendant prend souvent beaucoup de temps vu la résistance des unités
- les ailes où on trouve de plus petites unités dont bien sûr la cavalerie maintenant systématiquement en 4 bases
Bernard B.- Messages : 764
Date d'inscription : 17/06/2017
Age : 55
Localisation : Saint Fort sur le Né
Re: Renatio et Gloriam, second test.
Hou, belle partie !
Questions:
-différences avec FOG R ?
- puissance de l'artillerie ?
- le terrain était très dégagé, c'était volontaire ?
J'attends avec impatience le prochain CR !
A bientôt JA
Questions:
-différences avec FOG R ?
- puissance de l'artillerie ?
- le terrain était très dégagé, c'était volontaire ?
J'attends avec impatience le prochain CR !
A bientôt JA
Minablo- Messages : 381
Date d'inscription : 16/12/2011
Re: Renatio et Gloriam, second test.
Je ne connais pas FoG R mais ReG c'est à 80% les mécanismes de MeG.
Les dégâts de l'artillerie sont significatifs sur les grosses unités (Keil, tercios...) d'autant que les tirs font reculer les unités. L'artillerie est moins efficace sur les autres et anecdotique sur les skirmishers.
Les Suisses avançant vite et les Dieux de la guerre étant avec eux ce jour là n'ont pas trop souffert.
Pour le terrain nous souhaitions tous les deux un terrain plutôt dégagé donc voilà...
A la réflexion j'aurai du chercher un flanc couvert mais la chance m'a finalement sauvé de la cavalerie lourde française
Les dégâts de l'artillerie sont significatifs sur les grosses unités (Keil, tercios...) d'autant que les tirs font reculer les unités. L'artillerie est moins efficace sur les autres et anecdotique sur les skirmishers.
Les Suisses avançant vite et les Dieux de la guerre étant avec eux ce jour là n'ont pas trop souffert.
Pour le terrain nous souhaitions tous les deux un terrain plutôt dégagé donc voilà...
A la réflexion j'aurai du chercher un flanc couvert mais la chance m'a finalement sauvé de la cavalerie lourde française
Bernard B.- Messages : 764
Date d'inscription : 17/06/2017
Age : 55
Localisation : Saint Fort sur le Né
Re: Renatio et Gloriam, second test.
Superbe CR
J'ai l'impression que cela reste encore du meg AM, mais c'est normal vu que les armées sortent juste du médiéval.
Impatience de voir le prochain cr sur la guerre de trente ans .
Vivement que l'on puisse jouer ensemble
J'ai l'impression que cela reste encore du meg AM, mais c'est normal vu que les armées sortent juste du médiéval.
Impatience de voir le prochain cr sur la guerre de trente ans .
Vivement que l'on puisse jouer ensemble
cathare65- Messages : 581
Date d'inscription : 31/05/2012
Age : 51
Localisation : poitiers
Re: Renatio et Gloriam, second test.
par contre, impossible de faie fonctionner l'armybuilder que denis ma envoyer
cathare65- Messages : 581
Date d'inscription : 31/05/2012
Age : 51
Localisation : poitiers
Re: Renatio et Gloriam, second test.
Perso j'utilise libre office, qui bug aussi car au bout d'une dizaine de minute il me demande un mot de passe, du coup, j'enregistre toutes les 3 / 4 lignes et cela fonctionne. Je te renvoie la dernière version que Jacques m'a faite parvenir.
Denis
Denis
Re: Renatio et Gloriam, second test.
@ Bernard, j'ai préparé deux listes, une catholique et une protestante, je te laisse donc le choix de ce que tu vas jouer.
Denis
Denis
Re: Renatio et Gloriam, second test.
Petit rappel, la règle étant toujours en phase test, il y a donc des évolutions à minima.
Je ferai un post dédié.
Denis
Je ferai un post dédié.
Denis
Re: Renatio et Gloriam, second test.
Et cette partie guerre de trente ans alors ? Qu est ce que ça a donné ?
freretuck- Messages : 913
Date d'inscription : 22/04/2014
Re: Renatio et Gloriam, second test.
Bien sympa cette rencontre
Les unités à 6 bases de pike & shot fondent vite et le feu commence à faire vraiment mal à cette époque
Dommage qu'une erreur de Denis a fait s'écrouler son armée française qui avait pourtant pris l'ascendant.
Les unités à 6 bases de pike & shot fondent vite et le feu commence à faire vraiment mal à cette époque
Dommage qu'une erreur de Denis a fait s'écrouler son armée française qui avait pourtant pris l'ascendant.
Bernard B.- Messages : 764
Date d'inscription : 17/06/2017
Age : 55
Localisation : Saint Fort sur le Né
Re: Renatio et Gloriam, second test.
Les photos ! Les photos ! Les photos !
Minablo- Messages : 381
Date d'inscription : 16/12/2011
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